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Les étangs Martel

Les étangs ont été inaugurés le 1er mai 1963. Il porte le nom de Joseph Martel, ancien bourgmestre brainois qui décéda le 12/04/1963.

Depuis le début des années 50, il suivait ce dossier consistant à transformer près de 3.000 m² en espace de tourisme social, autour d’un vaste étang dédié à la pêche.

 

 

 

 

 

 

Cadran solaire

 

Braine-le-Comte est jumelée avec Braine-sur-Vesle.
Ce monument a été réalisé par un Brainois français.
Il indique les coordonnées spatiales (longitude et latitude) et l’heure solaire.
Sa base est carrée : elle représente les 4 éléments terrestres.
Sur un côté, l’oiseau est l’emblème de Braine-sur-Vesle.
C’est une corneille, messager d’Apollon, associée au dieu soleil.
En celte, "corneille" se dit « Brennos ».
Les chefs militaires celtes portaient ce surnom.

Sur l’autre côté, les armes de Braine-le-Comte.

 

 

 

 

 

 

 

 

Etangs Martel - Portique, Perche et Totem Roumains

 

Portique roumain

Il se dresse en bordure du site des étangs, à front de l’avenue du Marouset. Il invite à un parcours initiatique tout autour de cet étang. En bref, deux portes à dimension humaine encadrent un portail fermé d’une double porte. De part et d’autre des 2 portes latérales, deux couples de personnages masculins et féminins souhaitent la bienvenue aux visiteurs. Un homme et une femme stylisés faits d'espace, de temps et de matière, encadrent chacune des petites portes. La femme est choisie hors du clan familial. Sa fécondité est associée à la constellation des Pléiades (6 étoiles) qui apparaissait à l’âge du Bronze au début des travaux des champs. La rencontre féconde de l’homme et de la femme permet la suite des générations. Les aïeux sont figurés en filigrane au-dessus (morts, ils subsistent dans la mémoire collective). La Ville de Braine-le-Comte est jumelée avec Vadu Izei, une commune de Transylvanie en Roumanie.

 

 

 

 

Perche romaine

Une perche dressée « soutient » le monde et décrit le mythe de la création du monde selon les Roumains : le chaos initial, la lune, le soleil, la matière, le temps, l’espace, le jour, la nuit, la multiplication des êtres et leur diversité. C’est une vision originale, différente d’autres mieux connues, mais proche de celle des Grecs.

 

Illustration de la création mythique du monde, c’est aussi la forme de la quenouille des fileuses de laine roumaine (MOIRA est la divinité grecque du destin).

D’après ce conte (ici une des versions grecques), au départ d’un chaos originel sortent

D’abord la Terre et le monde souterrain (le Tartare) ainsi que l’Amour (Eros)

Puis sortent la Nuit et les Enfers, le Jour et l’Air.

De la Terre (Gaia) sort le Ciel (Ouranos)

Grâce à l’action d’Eros, la Terre et le Ciel s’unissent et produisent les générations successives de dieux (Cronos – Saturne,… et ensuite Zeus – Jupiter,…)

La base représente les 4 directions principales de l’espace (nord, sud, est, ouest), les 4 saisons avec les solstices et les équinoxes ainsi que les 4 éléments matériels (air, eau, feu, terre). Le 5ième élément, l’espace est représenté par la perche.

Celle-ci est aussi arbre de Vie qui évoque la succession des générations. Proches de son sommet arrondi, 2 motifs sculptés évoquent des jumeaux, ici probablement IPHICLES et HERACLES (Hercule pour les Latins). Ce héros est célèbre, notamment pour ses travaux. IPHICLES est moins connu : c’est son frère aîné, mais mortel.

 

Aristophane (poète grec 405-396) :

La Nuit aux ailes noires

Déposa un œuf né du vent

Dans le sein du sombre et profond Erèbe

Et tandis que passaient les saisons

Vint celui que tout attendait,

L’amour aux ailes d’or étincelantes

In Edith Hamilton. La Mythologie. Editions Marabout Université. Verviers 1979. Pages 69-70


Cette création du monde n’a rien de scientifique ; c’est une histoire, nous sommes dans le domaine de la mythologie et de l’imaginaire.

Elle peut surtout être comprise comme un hymne à la tolérance.


Voir aussi : les cahiers de Science et Vie, n° 163 : Stephen P. Kershaw : The Greek Myths. Ed. Robinson. London. ISBN 978 1 84529 512 7 ; A. Moreau : Mythes Grecs. Ed Belles Lettres. Texte édité pour la Ville de Braine-le-Comte à l’occasion de la visite de nos jumelés roumains »

 

Totem roumain, l'arbre de vie 

Il s’agit d’un calendrier soli lunaire dont le toit marque la course quotidienne du soleil et aussi de la voûte céleste.

Le disque central représente la terre autour de laquelle le soleil semble tourner dans sa course.

La plus ou moins grande force du soleil au fil des saisons est marquée par les espèces de bras. La mesure du temps lunaire est concrétisée par les gravures des phases dans le poteau.

2 parties qui symbolisent les cycles du Soleil (au-dessus) et de la Lune (en-dessous).
Y sont représentés :
le cycle quotidien du soleil : lever – midi – coucher,
son cycle annuel : équinoxes: barre horizontale et solstices
(hiver en bas – été en haut)
Pour la lune, ses phases au jour le jour.
Les Pléiades (6 étoiles) sont présentes (fécondité de la rencontre), de même que la chaîne des générations ancrée dans le sol (côtés du poteau).

 

Le demi-cercle représente la voûte céleste. Le sol, la terre est considérée comme plate. Dans l’Antiquité, on pensait que la terre était plate et se trouvait au centre du monde. Le monde, une bulle représentée ici par la voûte et à laquelle étaient accrochées les constellations. Lune et soleil étaient supposés tourner autour de la terre. C’était bien avant les BRUNO, GALILEE, LEMAITRE et les astronomes actuels. La constellation des Pléiades (6 astres) disparaissait  au moment où il convenait de travailler la terre et réapparaissait pour les récoltes. C’est la fécondité. La lune, de mince filet devient disque avant de se réduire et disparaître quelques jours. Le soleil apparaît le matin, culmine à midi et disparaît le soir. Il a aussi un cycle annuel (solstices et équinoxes) représenté ici par les bras d’une croix.

La femme est associée à la lune et l’homme au soleil. Leur rencontre féconde permet la suite des générations symbolisée par une chaîne gravée sur les côtés

 

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